• Bon, j'ai renversé ma tasse de café sur mon cahier de brouillon! J'ai quand même réussi à décoller les pageswink. Mon livre fait un peu folklorique, mais ça change. De plus, je ne suis qu'à une vingtaine de lignes de la fin de mon chapître. Plus de peur que de mal en fin de compte. Pour vous définir un peu mon caractère, je ne me suis même pas énerver. Et si j'avais dû recommencer, j'aurais un peu tiquer, c'est sûr. Mais l'erreur est faite pour mieux rebondir, donc...


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  • Merci, pour votre appréciation. Ça me fait très chaud au cœur de savoir que mon premier livre a été déjà lu. Et que vous l' avez appréciez me rend encore plus heureuse. Comme c'est mon premier livre, je ne peux qu'espérer. Et j'espère que quand j'en serai à mon dixième, je garderai le même doute. Merci à vous tous . Car c'est aussi grâce à vos partages, que mon livre se diffuse.


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  • Je remercie ceux qui m' ont déjà adressé un commentaire sur le livre. 

    J'ai vraiment eu chaud au coeur de voir que vous avez aimé l'histoire.

    Comme c'est mon tout premier, je vie grâce à vous des émotions particulières.

    Et, franchement, j'espère qu'a mes prochains livres, je ressentirai les mêmes doutes et les mêmes plaisirs.

    Merci 


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  • EXTRAIT N°1


    — Ralph, te revoilà !
    — Ça fait combien de temps, deux mois ?
    — Hé oui mon pote, deux mois et demi dans cet hôpital, bien au
    chaud, nourri et au repos, alors ça m’est égal qu’ils me prennent pour un
    alcoolique débile.
    — Vu ton état, ils ont à moitié raison, dit Charles. Tu es de nouveau
    bien ivre.
    Ralph ne réplique pas, il sait que Charles a bien raison.
    Il se frotte les mains presque bleues de froid, enfile ses mitaines et s’assoit
    près de Charles, il dépose un gobelet vide et usé en carton près du sien.
    — Les gens sont-ils généreux, aujourd’hui ? Bien sûr, c’est plus facile
    pour toi, tu montres de l’assurance malgré tes habits usés et ta barbe.
    Charles se vexe un peu.
    — Je te signale que nous sommes tous les deux des sans-logis, les gens
    passent et nous regardent avec le même mépris ; on est gelé et trempé.
    Je ne vois pas ce que j’ai de mieux que toi pour que tu me fasses un élan
    de jalousie.
    — Tu as raison, désolé. Mais tu as l’air tellement à l’aise avec les
    gens malgré ta situation, et ils te le rendent bien. Bon ! Si on passait aux
    choses sérieuses…
    Ralph sort sa pancarte fétiche avec l’inscription : « On a faim, ouvrez
    votre coeur et votre porte-monnaie, s’il vous plaît » et tend la main à
    chaque passant.
    Charles et Ralph se connaissent depuis presque six ans, Charles
    n’était que depuis peu sans domicile, il était là, comme s’il venait de
    vivre l’apocalypse, hagard et sans teint.
    Ralph lui avait proposé la moitié de son maigre repas, et puis, ils se
    sont liés d’amitié et presque chaque jour, ils se voient.

     

    EXTRAIT N°2

     


    Tant de questions voyagent dans sa tête. Il n’aurait jamais pensé
    que survivre à deux balles pouvait tant lui faire perdre, notamment son
    meilleur ami. Il a failli mourir et il ne sait toujours pas pour quelle
    raison.
    En se promenant, il essaye d’évacuer son exacerbation puis finit par
    consentir à rentrer.
    Sheila l’attendait impatiemment, elle est soulagée de le revoir, elle ne
    le questionne pas car il a sa tête des mauvais jours ; elle est impuissante.
    Le soir se passe en silence jusqu’au coucher.
    Comme ces dernières semaines, Charles fait son cauchemar habituel
    ; il descend boire un jus d’orange. Il prend un bloc de feuilles et
    gribouille des questions, des pseudo-réponses, il hachure, recommence
    puis déchire les feuilles pour les jeter par terre. Sheila, remarquant son
    absence dans le lit, rejoint Charles. Elle l’enlace de dos, pose sa tête sur
    son épaule, il craque.
    — Que m’est-il arrivé ? Comme si j’étais amnésique… J’ai la chance

    d’avoir une deuxième vie, mais dans quelle circonstance ai-je perdu ma
    première ? Patrick me laisse choir, ça m’arrive de croire que c’est lui qui
    m’a tiré dessus. Ma puce, je deviens fou !

    EXTRAIT N°3


    Dans l’église, une vingtaine de personnes sont debout devant leur
    chaise.
    Aline trempe ses doigts dans le bénitier et fait son signe de croix,
    elle avance vers un magnifique cercueil noir, elle caresse le couvercle et
    s’assoit sur la chaise la plus proche.
    Charles, lui, reste près de l’entrée de l’église, il attend que tout le
    monde soit installé, il préfère ne pas se mettre trop près d’Aline pour ne
    pas faire jaser inutilement. Une rumeur telle qu’un SDF qui s’agglutine
    à une jeune femme désespérée pourrait porter préjudice à Aline ; même
    si les gens se trompent, il vaut mieux éviter ce genre de médisance.
    Charles est surpris par un tapotement sur son épaule, il se retourne et
    voit Ralph. Charles est heureux, ému, il ne s’attendait pas à sa présence.
    — Ça me fait très plaisir que tu sois là, chuchote-t-il.
    — C’est la moindre des choses, il fallait que je sois ici pour toi, pour
    Madame Mathilde.
    — Merci beaucoup, Ralph. C’est un soutien très précieux, je n’oublierai
    pas.
    Ils finissent par s’asseoir derrière tout le monde. Charles cherche du
    regard le siège d’Aline, ça l’ennuie un peu de la laisser seule.
    Un soleil hivernal passe par le vitrail coloré qui domine le fond de
    l’église, le halo de lumière se couche délicatement sur le cercueil, ce
    qui donne l’impression que celui-ci lévite. C’est une image magnifique,
    Dieu est peut-être déjà en train de créer une route illuminée pour guider
    Mathilde vers lui.
    Charles voit Aline souvent baisser la tête, il se doute qu’elle pleure,
    il se retient d’aller la consoler. Charles a un gros pincement au coeur de
    la voir ainsi.

    EXTRAIT 4

    Tout à coup dans son inconscience, il perçoit un bruit qui ne colle
    pas avec son doux rêve. Des bruits peu familiers le sortent de son
    sommeil, il tend l’oreille ; il entend des sons venant du rez-de-chaussée,
    ça l’interpelle. Charles sort de son lit sans oublier de prendre son arme,
    il sent que quelqu’un est en bas.
    Il descend l’escalier en prenant soin de ne faire grincer aucune latte. Il
    remarque une lueur qui se déplace, c’est une lampe de poche. Maintenant
    il comprend que quelqu’un s’est introduit dans la maison. Il se colle au
    mur du couloir et avance jusqu’à l’entrée du salon ; il passe la tête pour
    mieux voir. Une ombre humaine bouge nerveusement. Charles se lance
    dans la pièce et menace l’intrus, mais avant de pouvoir atteindre l’interrupteur,
    il reçoit un coup violent au visage et se sent bousculer. L’intrus a
    déjà atteint la sortie, il court dans la rue, Charles le suit, il veut tirer, mais
    se ravise, il fait trop noir et il pourrait toucher un innocent.
    Aline, alertée par le boucan, dévale les escaliers. Elle est paniquée.
    Charles allume enfin la lumière du salon et voit les tiroirs ouverts,
    tous les documents et autres qui jonchent le sol.
    — Que s’est-il passé ? demande Aline horrifiée.
    — Un cambriolage ! Ne touchez à rien, je vais appeler le flic du cimetière,
    il m’a laissé sa carte.L’inspecteur Antonelli arrive dans le quart d’heure. Charles lui fait
    un résumé du délit tout en essuyant son visage ensanglanté.

     


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  • Résumé

    A Bruxelles, Charles, un policier ayant tout perdu, travail et famille, se retrouve dans la rue. Il se lie alors avec des personnages épatants. Rien n’est, ni rose, ni parfait, mais le plus dur reste à venir. La mort suspecte d’une connaissance va renflouer son instinct de flic. Il va devoir enquêter par ses propres moyens… des moyens d’un sans domicile fixe.

     Une enquête sans les ressources scientifiques actuelles menées par un homme oublié par la société.

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     auusi sur:    http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/le-sursaut-du-faible-s-d-f-9782362522789


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